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Découverte de la Nature | Randonnées et Écotourisme en France

La Découverte de la Nature vous invite à vous reconnecter avec le patrimoine naturel français. Des randonnées dans les parcs régionaux à l'observation des oiseaux migrateurs en Camargue, chaque sortie est une invitation à l'émerveillement et à l'apprentissage de notre riche biodiversité.

Publié le Dernière mise à jour le

Introduction Visuelle

Oiseau bleu sur branche d'arbre
Fille nourrissant un écureuil grimpant à un arbre.
Photo by Alex 0101 on Unsplash
Des araignées sont perchées sur une fleur en bouton.
Deux cerfs bruns près des arbres
Une vue d'une chaîne de montagnes avec un oiseau volant au-dessus
Photo by Sirisvisual on Unsplash
Un gros plan d'une plante avec un insecte dessus
Un écureuil assis sur une poubelle
Un scarabée bleu sur une fleur blanche
Un singe noir et blanc grimpant à un arbre
Photo by Hongbin on Unsplash
Une vue panoramique d'un lac entouré de montagnes
Photo by Carol Fung on Unsplash
Une vue panoramique d'un lac entouré de montagnes
Photo by Carol Fung on Unsplash
une vue pittoresque d'un lac et de montagnes
Photo by Carol Fung on Unsplash
un papillon posé sur une plante verte
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Deux babouins grimpant sur une termitière.
Photo by Ed Wingate on Unsplash
Camionnette blanche garée dans un paysage sec et poussiéreux.
Photo by Ed Wingate on Unsplash
Deux véhicules décapotables roulant sur une route poussiéreuse.
Photo by Ed Wingate on Unsplash
Une jeep descend une route de terre poussiéreuse à travers les arbres.
Photo by Ed Wingate on Unsplash
Homme conduisant un véhicule de safari sur une piste
Photo by Ed Wingate on Unsplash
un écureuil debout sur une bûche dans les bois
un écureuil debout sur une bûche moussue dans les bois
Photo by Josie Weiss on Unsplash

Anticipation

Ce matin-là, mon sac à dos était prêt depuis l'aube, rempli avec l'essentiel : ma fidèle paire de jumelles Steiner, un carnet Moleskine pour noter mes observations, et bien sûr, un bon morceau de pain de campagne et du fromage de chèvre pour le pique-nique. J'avais prévu d'explorer le sentier des douaniers en Bretagne, ce fameux GR34 qui longe les côtes sauvages. Malgré mon excitation, une pointe d'appréhension me tenaillait. Et si je ne parvenais pas à identifier les oiseaux marins ? Et cette météo bretonne si changeante... Mais l'appel des embruns et des cris des goélands était plus fort. J'avais hâte de m'éloigner du tumulte parisien pour cette échappée nature.

Immersion

Dès mes premiers pas sur le sentier escarpé, j'ai été enveloppé par une symphonie de bruits et d'odeurs typiquement bretons. Le cri rauque des goélands argentés se mêlait au clapotis des vagues contre les rochers. Soudain, un mouvement furtif dans les ajoncs : un traquet motteux, ce petit oiseau emblématique des landes bretonnes, sautillait à quelques mètres de moi. Le temps semblait s'être arrêté. L'odeur salée de l'océan se mêlait au parfum des ajoncs en fleur, créant une fragrance unique. Au loin, les phoques gris se prélassaient sur les rochers émergés à marée basse. J'ai sorti mes jumelles, m'émerveillant de ce spectacle naturel qui s'offrait à moi, à seulement quelques heures de train de l'agitation parisienne.

Réflexion

De retour dans mon gîte, les joues encore rougies par l'air marin, j'ai réalisé à quel point cette journée avait été enrichissante. Non seulement j'avais pu observer des espèces que je ne connaissais qu'à travers les livres, mais j'avais surtout redécouvert le plaisir simple de ralentir. En feuilletant mon carnet rempli de croquis et de notes, j'ai compris que la Bretagne m'avait offert bien plus qu'une simple balade : une véritable leçon d'humilité face à la beauté sauvage de nos côtes. Depuis, chaque week-end est devenu une nouvelle aventure naturaliste, une occasion de m'émerveiller devant la richesse de notre patrimoine naturel français. Comme le disait si bien Jean-Henri Fabre, le célèbre entomologiste français : 'Le monde ne mourra jamais par manque de merveilles, mais par manque d'yeux pour les voir.'

Les balades en forêt, ou 'bains de forêt' comme les appellent les Japonais, réduisent significativement le taux de cortisol, l'hormone du stress. En France, on parle de 'sylvothérapie' pour désigner ces bienfaits thérapeutiques.
Chaque région française possède ses écosystèmes uniques, des tourbières des Vosges aux calanques de Marseille. Les découvrir, c'est s'immerger dans une partie de notre héritage naturel.
Observer les changements saisonniers et comprendre les écosystèmes locaux développe une conscience écologique essentielle à la préservation de notre planète.
La marche nordique ou la randonnée sont des activités complètes qui sollicitent l'ensemble du corps tout en étant accessibles au plus grand nombre.
Rejoindre un club CPN (Connaître et Protéger la Nature) ou participer aux sorties des Conservatoires d'espaces naturels permet de rencontrer des passionnés partageant les mêmes valeurs.
Écouter le chant des oiseaux, reconnaître les essences d'arbres à leur écorce, sentir les parfums de la garrigue ou de la forêt... Une véritable école de la nature.
En apprenant à connaître les espèces protégées et les écosystèmes fragiles, on comprend mieux l'importance de les préserver pour les générations futures.
  1. Commencez par explorer les sentiers de votre région sur le site de la FFRandonnée ou l'application IGN Rando. La France compte plus de 65 000 km de sentiers balisés !
  2. Équipez-vous progressivement : une bonne paire de chaussures (comme des Meindl ou des Salomon), un sac à dos léger et une gourde isotherme seront vos premiers alliés.
  3. Téléchargez des applications comme BirdNet pour identifier les chants d'oiseaux ou PlantNet pour la flore. Elles fonctionnent même hors connexion !
  4. Rejoignez la LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux) ou une association locale pour des sorties encadrées par des naturalistes passionnés.
  5. Tenez un carnet de terrain à la manière des grands naturalistes français comme Jean-Henri Fabre. Notez vos observations, dessinez ce que vous voyez, c'est le meilleur moyen de progresser.
  6. Participez aux programmes de sciences participatives comme le STOC (Suivi Temporel des Oiseaux Communs) ou l'Observatoire de la Biodiversité des Jardins.
  7. Respectez la charte du randonneur : restez sur les sentiers, ne cueillez pas les plantes protégées, gardez vos déchets avec vous et tenez votre chien en laisse dans les espaces naturels sensibles.
  • Des chaussures de randonnée imperméables (type Meindl ou Aigle)
  • Un coupe-vent imperméable type K-Way ou équivalent
  • Un sac à dos 30L avec poche à eau (2L minimum)
  • Un téléphone portable avec l'application Visorando ou Iphigénie
  • Une trousse de premiers secours avec couverture de survie
  • Un guide d'identification de la faune et flore locales (éditions Delachaux et Niestlé)
  • Des jumelles légères (8x42 recommandé pour les débutants)
  • Un pique-nique zéro déchet dans une boîte hermétique

Privilégiez les sentiers balisés du Conservatoire du Littoral ou des Parcs Naturels Régionaux. Vérifiez les horaires des marées pour les sorties côtières. Équipez-vous de chaussures de randonnée adaptées aux terrains accidentés. Respectez la signalisation des réserves naturelles et gardez vos distances avec la faune sauvage. Pensez à emporter une carte IGN et un téléphone portable chargé. Les chiens doivent être tenus en laisse dans les zones protégées.

La période idéale s'étend de mars à mai pour la migration prénuptiale et d'août à octobre pour la migration post-nuptiale. Le parc ornithologique du Pont de Gau est alors un spot exceptionnel pour observer les flamants roses et les échassiers.
Un bridge comme le Nikon P900 ou le Panasonic FZ300 est idéal pour débuter sans se ruiner. Pour les plus motivés, un reflex ou un hybride avec un objectif 150-600mm (comme le Tamron 150-600mm) permettra de capturer des images de qualité des animaux sauvages.
Commencez par des itinéraires courts (3-4h) avec peu de dénivelé. Consultez la météo sur Météo France Montagne. Prévoyez des vêtements chauds même en été, de l'eau (au moins 1,5L), des barres énergétiques et une carte IGN. Informez toujours quelqu'un de votre itinéraire.
Les meilleurs moments sont l'aube et le crépuscule, particulièrement en période de brame (mi-septembre à mi-octobre). Les secteurs de la Solle et des Gorges d'Apremont sont réputés. Respectez une distance minimale de 300m et utilisez des jumelles pour ne pas déranger les animaux.
De nombreuses associations comme les Conservatoires d'espaces naturels ou la LPO organisent régulièrement des chantiers nature ouverts à tous. C'est l'occasion d'apprendre à gérer les milieux naturels tout en rencontrant d'autres passionnés.
Privilégiez des circuits courts (1h max pour les moins de 6 ans) avec des points d'intérêt réguliers (cabanes, points de vue, rivières). Emportez des vêtements de rechange, des en-cas énergétiques et transformez la balade en jeu de piste avec des défis à relever.
Commencez par apprendre les espèces communes de votre région. Un bon guide comme 'Guide des traces d'animaux' de Delachaux et Niestlé est indispensable. Cherchez les empreintes dans la boue, le sable ou la neige fraîche, et n'oubliez pas de photographier l'empreinte avec un objet pour l'échelle.
Les parcs nationaux français ont des règles strictes pour préserver la biodiversité : pas de cueillette, pas de bivouac en dehors des zones autorisées, pas de chiens même tenus en laisse, et obligation de rester sur les sentiers balisés dans les cœurs de parc. Renseignez-vous avant votre visite sur le site du parc concerné.
Utilisez une longue focale (minimum 300mm), approchez-vous lentement en évitant les mouvements brusques, et ne cherchez pas à vous approcher trop près. Un bon affût camouflé et de la patience sont vos meilleurs alliés. En France, l'utilisation d'appâts ou de sons pour attirer les animaux est interdite.
Le meilleur point d'observation est la pointe du Hourdel à marée basse. Des sorties encadrées par des guides nature agréés sont organisées par le CPIE ou l'Office de Tourisme. Respectez une distance d'au moins 300m et utilisez des jumelles pour ne pas déranger les animaux.
Commencez par apprendre à reconnaître les arbres communs (chêne, hêtre, érable) puis les fleurs sauvages de votre région. Les sorties organisées par les Conservatoires botaniques ou les associations comme Tela Botanica sont idéales pour débuter. L'application PlantNet vous aidera à identifier les espèces que vous croiserez.
Restez calme, ne courez pas et ne criez pas. Éloignez-vous lentement sans lui tourner le dos. Si vous avez un chien, tenez-le en laisse. En règle générale, les sangliers fuient l'homme. Les attaques sont extrêmement rares et surviennent généralement quand une laie protège ses marcassins. Signalez toute rencontre inhabituelle aux agents de l'ONF ou de l'OFB.

Enfilez vos chaussures de randonnée et partez à la découverte des trésors naturels de nos régions !